Île-de-France, Essonne (91)
Vauhallan, Église Saint-Rigobert-et-Sainte-Ténestine
Édifice
NB : La notice publiée ci-dessous est une notice provisoire, la notice scientifique étant en cours de rédaction.
Description
L’église se compose d’un vaisseau central de quatre travées terminé à l’Est par un chevet arrondi ; il est flanqué au Sud par un clocher de plan carré et par une petite chapelle, et au Nord par un bas-côté. À l’angle Nord-Est, formé par le collatéral et l’abside, le volume de la sacristie surmonte le porche construit en 1859.
À l’intérieur, la nef est voûtée de croisées d’ogives, retombant directement sur les piliers ou sur les murs. Lors du remaniement de la nef au milieu du XVIIe s., trois des quatre clefs de voûte de la nef ont reçu des écussons armoriés en plâtre. La voûte de la troisième travée était décorée d’une très belle clef en pendentif, ornée de la couronne royale de France, peut-être antérieure au XVIIIe siècle. Cette clef fut déposée en 1994, à l’instar de l’écusson de la 4ème travée.
Historique
L’église de Vauhallan est la plus ancienne du canton. Selon la légende, ses origines remontent vers le milieu du VIe siècle, quand le roi Childebert Ier, fils de Clovis, ordonne la construction d’une chapelle en mémoire d’un miracle accompli par saint Rigoler à Palaiseau, en sa présence. La crypte, de dimensions modestes et en forme de croix, serait le seul vestige de ce premier édifice. Son implantation et les conclusions de sondages réalisés en 1976 indiquent l’existence d’un édifice antérieur, situé à un niveau plus élevé.
Au XIIIe s., la chapelle romane est agrandie. La nef et le clocher, qui s’élèvent sur le côté Sud, datent de cette époque. Après le XIIIe s., l’édifice a subi au moins deux remaniements importants. Les voûtes de la nef, avec leurs moulures pénétrant directement dans les piliers, semblent dater du XVe s. ou du début du XVIe siècle.
Après une restauration au XIVe s., sous le règne de Charles VI (1368 – 1433), l’église connait de nouvelles campagnes de travaux et d’agrandissement au milieu du XVIIe siècle.
Pendant la Révolution Française, les tombeaux de l’église sont profanés, le sanctuaires dévasté, les boiseries brisées et le mobilier vendu. Reconvertie en temple de la déesse Raison, sa crypte est louée pour des usages agricoles. L’église n’est rouverte au culte qu’en 1823, mais les mauvais traitements et l’abandon entraînent une dégradation rapide. En 1853, l’évêque de Versailles en interdit l’accès tant son délabrement met en danger la vie des personnes s’y rassemblant. En 1859 est donc entrepris la restauration totale de l’édifice, qui est ouvert depuis sans interruption.
D’après l’étude de Maël Le Quelen, architecte en chef des monuments historiques.
Le projet en images
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