Sainte-Olive, église Saint-Illide

NB : La notice publiée ci-dessous est une notice provisoire, la notice scientifique étant en cours de rédaction.

La commune de Sainte-Olive possède une église juchée sur un petit mamelon de 4 m de dénivelé relativement escarpé, qui lui permet de dominer le plateau dombiste environnant surtout vers le sud. Cette position, à l’écart de la route, fait de l’église un havre de tranquillité. L’édifice est entouré par le cimetière communal. 

De l’obédience du prieuré de Montberthoux (Savigneux), l’église et la cure étaient dépendantes de Cluny, à la fin du XI^ème siècle. La paroisse était connue sous le vocable de Sainte Illide communément dit « Olive en Dombes ». On y honorait aussi Saint Clair et Saint Laurent.

L’église fut confirmée à l’abbaye de Tournus par les papes Calixte II, en 1119, Alexandre III en 1179, et Innocent IV, en 1246. Lors de la visite pastorale de 1614, le sanctuaire et le clocher de l’église étaient depuis longtemps en ruine. Le prieur de Villiers les Tournus était présentateur de la cure. En 1654, la cure dépend du prieur de Villars. l’église est en assez bon état, mais ce n’est pas la cas de la maison curiale et la clôture du cimetière.

L’église actuelle, remaniée sans style défini, n’est plus siège de la paroisse depuis 1822, au moment de la création du Diocèse de Belley. Elle dépend maintenant d’Ambérieux en Dombes. 

Le 11 février 1872, le conseil municipal vota la construction du clocher, qui devait être réalisée par Bonnerue, entrepreneur à Saint Trivier. Finalement, ce sont Cuillerat, charpentier à sainte Olive, et Bonnenfant, entrepreneur en bâtiment à Ambérieux en Dombes., qui se chargèrent des travaux, en 1873-1874.

L’église, bien orientée, s’apparente à du pseudo-roman. la façade est en cailloux roulés, avec au centre une porte à double battant surmontée d’une petite baie avec embrasement à l’intérieur. Le sommet se compose d’un petit clocher à quatre pans avec abat-son, et d’une cloche, le tout surmonté d’une croix. Le mur Sud est en appareil de gros cailloux séparés par des lits de brique rouges, percé par une seule fenêtre avec embrasement. Le mur Nord est identique au mur Sud avec en plus une porte au niveau de l’abside;

L’abside, en briques rouges, à cinq pans, possède sur chaque arête des contreforts, dont les bases sont en pierres taillées (souvent de réemploi) et de briques ; elle est percée de trois ouvertures.
A l’intérieur, la nef unique est séparée de l’abside par un mur avec ouverture en arc brisé. Le sol est couvert de carreaux de terre cuite de 20 X 20 cm. Les murs sont en cailloux apparents, sauf l’abside qui est en crépie. La charpente est apparente, sans plafond.