Sainte-Marie-la-Blanche, Église Notre-Dame-de-l’Assomption

Au centre d’un beau paysage, l’église paroissiale de Notre-Dame de L’Assomption est encore entourée de son cimetière avec sa croix de fer forgé.Unie depuis 1188 à la collégiale de Beaune, l’église a été en partie rebâtie au début du xvii^e s. On a cependant conservé le chœur à chevet plat et le clocher de l’édifice précédent. La toiture du chœur plus ancien est nettement plus élevée que celle de la nef. Sur une partie de la travée occidentale de la nef repose la souche du clocher. Cette seule partie de l’église est couverte d’une voûte sur croisée d’ogives retombant sur des culots.Si l’on excepte le porche fermé devant la façade ouest et la sacristie sur le côté nord du chœur, le plan de l’édifice se réduit à un simple rectangle. La nef est couverte d’une fausse voûte en arc surbaissé, le chœur d’une voûte d’arêtes. Le mur du fond est orné d’un retable du xvii^e s.L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis juin 1987. Pour la réfection des maçonneries extérieures, le drainage des eaux et la reprise des charpentes de la nef et du clocher, la Sauvegarde de l’Art français a participé en donnant deux subventions de 100 000 F en 1988 et 75 000 F en 1989.

E.C.

BIBLIOGRAPHIE. – Courtépée (Abbé Cl.), Description du duché de Bourgogne, t. II, p. 348-349.