Centre-Val de Loire, Cher (18)
Saint-Vitte, Église Saint-Vitte
Édifice
Si l’on peut remonter au XIIe s. l’origine et la construction de l’église Saint-Vitte, cet édifice a connu par la suite d’importantes atteintes : destruction partielle lors des incursions du Prince Noir en 1356, incendie provoqué par les protestants en 1559, etc. On retrouve cependant de façon parfaite le plan primitif, en forme de croix latine. Le chœur est terminé par une abside en hémicycle, tandis que le transept sud s’achève sur une absidiole précédée d’une petite travée voûtée en berceau.
Le transept nord a été reconstruit au XIXe s. sur un plan identique. La nef, rectangulaire, et scandée à l’extérieur par de lourds contreforts, est surmontée d’un clocher pointu, implanté à cet emplacement sans doute au moment de la reconstruction qui suivit l’incendie. L’usage du grès rose du pays donne à l’ensemble de l’édifice un aspect chatoyant. Telle qu’elle est aujourd’hui, l’église Saint-Vitte, qui dépendait autrefois de l’abbaye de Déols, a gardé un caractère indéniable.
Pour restaurer les maçonneries d’ensemble, assez sévèrement dégradées, la commune a engagé un important programme de travaux, que la Sauvegarde de l’Art Français a aidé par une subvention de 25 000 F en 1992.
G.B.