Auvergne-Rhône-Alpes, Haute-Loire (43)
Beauzac, saint Jean et Vierge au serpent
Mobilier
Cette œuvre a été sélectionnée par les salariés de l’usine Michelin de Blavozy (43) dans le cadre de la campagne Le Plus Grand Musée de France 2023. Elle a bénéficié d’un mécénat de 8 000 € offert par la Fondation d’Entreprise Michelin pour sa restauration.
La commune
Située à 40 kilomètres au nord de Blavozy, Beauzac est une commune de 2904 habitants. Beauzac est un ancien bourg fortifié du XIIe siècle, ainsi, le château, l’église et les Beauzacois étaient protégés par des remparts.
L’église de Beauzac
La première mention de l’église de Beauzac date du 1er Avril 1179. Elle dépendait alors de l’abbaye du Monastier. Elle est dédiée à saint Jean que l’on peut voir sur les vitraux et en statue dans l’église. La nef et les chapelles rayonnantes datent du XVe siècle. La restauration en 1995 a permis de faire entrer la lumière dans le chœur roman datant du XIIe siècle et de retrouver certaines peintures qui ornaient l’église. L’originalité de l’église de Beauzac réside dans sa crypte unique en Velay située sous le chœur. Elle fut découverte en 1847, lors de fouilles destinées à constater l’état des fondations.
Les œuvres
L’église de Beauzac possède deux objets qui méritent une attention toute particulière. Il s’agit d’une une statue de saint Jean et une statue de la Vierge au serpent. Cependant y’a quelques années ces objets avaient subi une restauration malheureuse. L’altération principale de ces objets était liée à un repeint non original, réalisé avec une peinture acrylique dorée sur les drapées, argentée pour l’aigle de saint Jean, et de couleur chair pour les mains de saint Jean et la Vierge. De nombreux coups de pinceau étaient visibles, la qualité et l’application de cette peinture nuisaient à l’aspect des œuvres, recouvrant la feuille d’or originale visible par endroit. De plus, cette peinture en recouvrant la surface de I’ œuvre, masquait de potentiels altérations sous-jacentes.
La restauration
Il était donc nécessaire de supprimer ces « malheureuses » restaurations. Une grande opération de dépoussiérage et de nettoyage a été menée. Les repeints discordants ont été supprimés, et ceuxrestants ont été harmonisés avec le reste de l’œuvre.