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L’église de Saint-Franchy  remonte au XIème s. mais elle a été très dénaturée par la reconstruction des murs de la nef au XIXème siècle. Seuls le chœur et le clocher datent de  l’époque romane. Le chœur, épaulé par des  contreforts, est terminé par  un  chevet plat.  Il  est voûté  en  berceau brisé  et  éclairé par  une fenêtre d’axe en plein-cintre appareillée.  Plus élevé que  la nef,  il en est  séparé par un arc diaphragme en tiers-point. Sur cet arc, on remarque  une  fenêtre appareillée  en partie  obstruée  par le  lambris  moderne de la  nef.  Cet élément peut  laisser supposer qu’à  l’origine la  nef  était  plus  haute qu’elle ne  l’est actuellement. La façade ouest, simple mur-pignon sans aucune décoration, est percée d’un portail en arc surbaissé,  surmonté d’une  fenêtre  en plein-cintre  et d’un oculus.

Le clocher de plan carré est accolé  au  chœur du  côté  nord. Il  est épaulé par deux contreforts  dans  sa partie  basse  ; il  est  éclairé à  l’est  par une baie  géminée  en  plein-cintre,  au nord  par  une fenêtre en arc  sur baissé. Ces deux ouvertures sont placées très haut  sous la couverture  à quatre pans. A l’est, une baie étroite en arc brisé éclaire la partie basse du clocher auquel on accède au nord  par  une porte moderne.  La  nef, reconstruite  au  XIXème s.,  est   couverte d’un lambris moderne en plein-cintre. Elle est éclairée par deux  fenêtres en plein-cintre ouvertes dans le  mur sud.  Le  traitement actuel  des  murs, petit appareil mis à nu et larges joints au ciment, contribue à enlever  tout  intérêt à cette partie de l’ édifice. L’église conserve  un  tabernacle  mural datant du  XIIème s. classé Monument historique. 

En  1995, la  Sauvegarde  de l’Art Français a octroyé une subvention de 60 000  F  pour  la réfection  des  maçonneries extérieures de l’édifice et du clocher.

J.M.

Le projet en images