Saint-Etienne-au-Temple, Église Saint-Etienne

Cette église paroissiale dépendait autrefois du doyenné de Bussy­le-Château, le doyen du chapitre cathédral de Châlons présentant à la cure. Placée sous le vocable de saint Étienne, elle présente une structure générale qui remonte au XIII^e s., mais la  nef  rectangulaire qui est composée de  trois  travées  a été  élargie  par  la construction de bas-côtés au XVII^e ou XVIII^e s. Elle se prolonge par un chœur com­ portant une travée carrée et une abside circulaire. l’abside et le chœur datent de l’origine de la construction. Ils sont séparés par un arc en plein cintre qui retombe sur des piliers carrés sans chapiteau. La nef est couverte d’un simple plafond en bois et séparée des bas-côtés par de larges arcades en tiers-point retombant sur des piles rectangulaires accostées de demi-colonnes engagées supportant le rouleau intérieur. Un chapiteau à crochets se développe en frise autour de la pile. Des fenêtres en plein cintre (quatre dans l’abside et trois sur chaque mur goutterot) diffusent la lumière. Le portail est surmonté d’un arc en tiers-point qui abrite trois voussures faites chacune d’un tore  reposant sur des colonnettes décorées de chapiteaux à crochets. Le clocher de plan carré qui s’élève au-dessus du chœur est couvert d’ardoises et percé de deux ouvertures plein cintre sur chaque face. La flèche également en ardoises est décorée d’un coq en métal. L’église possède une toile représentant une Mise au tombeau datant du XVII^e s., en assez mauvais état. La restauration des couvertures a été prise en charge par la commune  en 1989.  La Sauvegarde  de l’Art  Français  est  intervenue  en 1991  par  une subvention  de 60 000 F pour  aider  à remettre en état la façade ouest et les maçonneries des  bas-côtés nord et sud.