Bretagne, Finistère (29)
Plouégat-Guerrand, Les quatre retables de l’église Saint-Agapit
Mobilier
L’église Saint-Agapit de Plouégat-Guerrand date du XVIème siècle. Quatre beaux retables décorent l’intérieur de l’église. Ces structures verticales placées à l’arrière des autels pour les mettre en valeur, sont composées de décors sculptés, de colonnes, de statues, de peintures sur toile représentant la vie du Christ, la vie de saints ou d’autres scènes religieuses variées. En mauvais état, les retables ont besoin d’une restauration des bois, de la polychromie et de leurs tableaux.
Retable du bas-côté nord
Autel du rosaire. Ce retable a été sculpté en forme de tombeau galbé avec un tabernacle baroque à colonnettes torses ornées de compositions végétales. Dans le lambris se trouve une toile du rosaire. Ont été placées de chaque côté de l’autel deux statues à la polychromie éclatante sur consoles pyramidales inversées. A gauche saint Joseph, une fleur de lys à la main et portant l’enfant Jésus, à droite un saint soldat romain – saint Maurice? – aux chausses bordées de rouge.
Retable du bas-côté sud
Ce joli retable présente une corniche cintrée surmontée de trois pots à feu. Les colonnes de marbre noir sont sculptées de chapiteaux corinthiens dorés, avec de part et d’autre un décor floral. Au centre, un bas-relief polychrome représente Jésus au milieu des docteurs.
Retable du transept nord
Ce troisième retable possède en son centre une toile avec un ange gardien guidant son petit protégé. Les saints Yves et Avertin entourent la composition.
Retable du transept sud
Ce retable est consacré aux disparus de la Grande Guerre dont les listes s’inscrivent de part et d’autre de l’autel. La corniche est cintrée denticulée et surmontée de trois pots à feu. Entre deux colonnes en marbre noir à chapiteaux corinthiens dorés et des décors de volutes feuillagées, on retrouve une grande toile représentant le purgatoire. Deux petits bas-reliefs présentent, à gauche les bretons avant le combat, avec une inscription Santez Anna hor patronez hor zigouritenn danjer et à droite la mort de M. Le Roux vicaire avec une inscription Kenavo ar baradoz.