Hauts-de-France, Nord (59)
Eppe-Sauvage, Retable de la vie de la Vierge
Mobilier
Cette œuvre est la lauréate du concours Plus Grand Musée de France mené en région Hauts-de-France de septembre 2021 à mars 2022 par Allianz France et la Sauvegarde de l’Art Français. Elle va bénéficier d’un mécénat de 8 000 euros offert par Allianz France pour sa restauration.
Au confluent de l’Helpe Majeure et du ruisseau de Montbliart, le village d’Eppe Sauvage, situé dans le Nord de la France, au cœur de l’Avesnois, non loin de la frontière belge, doit son charme à sa belle église du XVIème siècle, de brique, de pierre bleue et d’ardoise, inscrite aux Monuments Historiques depuis 1947.
L’église Saint-Ursmar
L’église Saint-Ursmar est l’église paroissiale d’Eppe-Sauvage. Édifiée aux XVIe et XVIIe siècles, elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 14 avril 1947. Elle possède un clocher en charpente, son soubassement est constitué de pierre calcaire et la maçonnerie de brique. Elle est composée d’une seule nef sans collatéraux. La nef comporte une voûte d’ogives plate. Les chapelles situées de part et d’autre du chœur sont également voûtées en brique avec des nervures en pierre, ainsi que le chœur qui est éclairé par des fenêtres ogivales.
L’ œuvre
Les transepts du XVIème siècle possèdent quelques joyaux. Deux d’entre eux sont des triptyques. Dont l’un est un triptyque peint sur bois célébrant la vie de saint Ursmar, évangélisateur de la Thiérache. Le deuxième triptyque daté du XVIème – XVIIème siècle, jumeau de la vie de saint Ursmar, est lui, un retable représentant la Vie de la Vierge Marie. Sa structure architecturale est en bois sculpté doré et polychromé, le tableau de la niche centrale est lui, en huile sur toile tandis que les panneaux des volets et fronton sont eux en huile sur bois. Les scènes de la Vie de la Vierge Marie représentent Dieu père, l’Annonciation, La Vierge, l’Ange, la Visitation, la Nativité ou Adoration des Bergers ainsi que l’Assomption. Le retable est placé sur le mur ouest du transept nord, chapelle dédiée à La Vierge de Lourdes.
Une intervention nécessaire
Son très mauvais état de conservation dû au fait qu’il semble qu’il n’y ait jamais eu de restauration mais aussi de l’humidité ambiante, fait qu’il y a urgence à sauver ce magnifique et précieux patrimoine. Restaurer cette œuvre, c’est lui permettre de retrouver sa lisibilité et sa splendeur des siècles passés.