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L’église Notre-Dame, mentionnée au XIVème s., semble s’être établie non loin d’un site antique.

Dans l’excellente notice qu’il lui a été consacrée et à laquelle nous nous référons, Henri Desaye montre la difficulté de dater une construction  largement  reprise à diverses  époques, particulièrement  au XVIIème   siècle. Mais sa structure,  qui a servi de modèle à sa voisine Saint-Marcel de Montclar, doit remonter au début du XIIème siècle. Elle se compose d’une nef unique, très large, à l’origine charpentée ; les voûtes actuelles sont postérieures à 1644. La croisée, par ses dimensions réduites, contraste avec la  nef, d’où la nécessité des petits passages dits «berrichons» aujourd’hui bouchés, qui la faisaient communiquer avec les  croisillons ;  celui du  nord  a disparu, la sacristie occupe celui du sud. Ce dispositif se retrouve à Montclar et à La Motte-de-Galaure. Guy Barruol, par référence au prieuré de Domène (Isère), voudrait faire remonter les débuts de la construction de Plan-de-Baix à la fin du XIème siècle. La coupole de la croisée a de jolies trompes. Mais leur construction en moellons de tuf disposés sans ordre comme s’ils tapissaient la surface concave amène H. Desaye à penser à une réfection du début du XVIIème siècle. L’abside est couverte d’une voûte en cul-de-four, faite de moellons de tuf. La façade est d’une grande simplicité. La porte, flanquée de deux arcs de décharge,  est ornée de deux voussures nues retombant sur des piédroits à ressauts.

Le clocher actuel, élevé sur la croisée du transept, a été construit entre 1862 et 1865.

Pour le traitement de la charpente de la nef, la Sauvegarde de l’Art Français a donné 10 000 F en 1997.

 E. C.

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