Île-de-France, Seine-et-Marne (77)
Château-Landon, Eglise Notre-Dame de l’Assomption, paire de statues
Sculpture
Montaine Dumont, Marie Olivier, Eléonore Tran et Anna Marazanof, étudiantes à Sorbonne Université, se lancent dans le sauvetage de deux statues à Château-landon (77).
La Vierge de l’Assomption
Datée du XVIIème siècle et classée au titre d’objet Monument Historique en 1954, cette sculpture sur bois en ronde bosse figure la Vierge de l’Assomption. Debout, les mains posées et croisées sur sa poitrine, recouverte d’un drapé, elle est portée par des anges qui l’élèvent au-dessus d’une nuée. Ces éléments iconographiques renvoient à sa montée au ciel suite à sa Dormition, lorsqu’elle est enlevée de la Terre pour rejoindre son Fils.
Actuellement positionnée contre le mur ouest de la nef de l’église Notre-Dame de l’Assomption de Château-Landon (77), elle présente un bon état général de conservation. La surface de l’œuvre est cependant entièrement recouverte d’un repeint récent, gênant sa lisibilité et sa compréhension.
Le Christ aux liens (Ecce Homo)
Datée du XVIème siècle, et classée au titre d’objet Monument Historique en 1913, cette sculpture sur bois en ronde bosse sur socle rectangulaire figure le Christ. Debout, les poings liés, il est représenté portant la couronne d’épines et est vêtu de la sainte tunique ainsi que du périzonium. Cette iconographie du Christ aux liens, aussi appelé Christ de pitié, représente une étape de la Passion. C’est le moment de présentation du Christ au peuple, après sa montée au Calvaire, avant de subir la Crucifixion.
Actuellement située dans le bas-côté sud de l’église Notre-Dame de l’Assomption de Château-Landon, la sculpture présente un bon état général de conservation. Néanmoins le repeint dont elle est entièrement recouverte ne permet plus d’apprécier sa qualité d’exécution.
Une restauration nécessaire
Ces deux sculptures sur bois sont toutes deux conservées au sein de l’église Notre-Dame de l’Assomption de la ville de Château-Landon en Seine-et-Marne (77), édifice classé au titre des Monuments Historiques en 1840. Repeintes il y a plusieurs années, les sculptures nécessitent une “dérestauration”. En effet, les mastics, combinés à l’épaisseur de la couche picturale apposée, rendent la surface des œuvres irrégulière et ne permettent pas d’en apprécier la qualité originale d’exécution.
Cette entreprise consistera donc en l’élimination des repeints amateurs antérieurs, afin de retrouver l’aspect et l’esthétique originels des deux œuvres. Elle permettra également de stabiliser de manière pérenne le soutènement des sculptures qui reposent actuellement sur des consoles dégradées.