Occitanie, Lot (46)
Orniac, Église Notre-Dame-de-l’Assomption
Édifice
NB : La notice publiée ci-dessous est une notice provisoire, la notice scientifique étant en cours de rédaction.
Description
L’église suit un plan traditionnel en croix latine. Elle se compose d’une nef simple d’une seule travée, de deux chapelles formant transept et s’achève par un chevet à abside demi-circulaire. Un imposant clocher, d’aspect défensif, surplombe la travée de choeur.
L’abside et la travée de choeur, qui correspondent à l’église originelle, arborent une belle maçonnerie de pierre de taille soigneusement assisée. La travée de choeur est contrebutée par des contreforts au droit des arcs qui portent le clocher.
Le chevet, couvert en lauzes, et percés de trois fines baies romanes est orné d’une corniche dont quelques modillons sont sculptés. Il est couvert en ardoise.
Les chapelles et la nef, construites au XIXe siècle, présentent des élévations en moellons de tout venant enduit et une couverture en tuiles mécanique.
A l’intérieur, la nef est couverte d’une fausse voûte en berceau plein-ceintre, s’ouvrant sur l’avant sur la travée de choeur par un arc triomphal retombant sur des chapiteaux et des colonnes engagées, réalisées à l’imitation du choeur.
La travée de choeur, voûtée en berceau-brisé, s’achève par un choeur en cul-de-four dont la voûte repose sur un arc doubleau reposant sur chapiteaux sculptés.
Historique
Le village d’Ornhac est mentionné pour la première fois en 1259.
L’église est quant à elle citée au XIVe siècle en tant qu’église paroissiale dépendant de l’archiprêtré Saint-André de Cahors.
Selon le cadastre napoléonien de 1829, l’église originelle se composait d’une courte nef, aujourd’hui disparue, qui se prolongeait par la travée de choeur et l’abside, ainsi que d’une sacristie qui semble avoir été conservée.
L’église se distingue par son abside et sa travée de choeur bâtie en pierre soigneusement assisée, datant de la fin du XIIe siècle ou du tout début du XIIIe siècle.
La nef et les chapelles latérales ont été reconstruites à la fin du XIXe siècle ainsi qu’en atteste la date 1885 inscrite sur le portail Ouest.
Aucune restauration n’a eu lieu depuis les travaux de 1885.
Si l’édifice de ne présente pas de désordres structurels de nature à menacer sa conservation, les maçonneries ont été éprouvées par le passage du temps, et des travaux de couverture et de charpente doivent être entrepris afin de maintenir l’église hors d’eau et hors d’air.
D’après l’étude préalable réalisée par Gaëlle Duchêne, architecte du patrimoine (2021)