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Située dans le parc régional du Lubéron, la commune comporte un habitat moderne construit dans la plaine et le village d’Oppède-le-Vieux, perché sur les premières pentes du Lubéron. Ce dernier est depuis plusieurs années l’objet d’un projet destiné à préserver et aménager un site exceptionnel. L’association très active « Oppède Patrimoine » appuie l’action de la mairie. L’ensemble des constructions est dominé par le château, élevé du XIe au XVe s., aujourd’hui propriété privée, et par la collégiale Notre-Dame d’Alidon. Si l’église est mentionnée dès 1235, sa construction dans son état actuel date du XVIe s. Elle a subi de nombreux remaniements aux XVIIe et XIXe s. Mais le massif occidental, dans lequel s’insère le clocher­ porche, pourrait avoir été conçu dès la fin du XIIe s., si l’on tient compte des signes lapidaires retrouvés dans la tribune et dans son escalier d’accès. La partie supérieure du clocher, hexagonale, daterait de 1501. La nef de trois travées possédait à l’origine une voûte romane, remplacée par une voûte sur croisée d’ogives datant de la fin du XVIe s. ou du début du XVIIe s., si l’on se réfère au prix-fait de 1592. L’église avait été érigée en collégiale en 1546 par le vice-légat Antoine Trévula : d’importants travaux ont été entrepris à la suite de cette décision. Deux lauzes, l’une au nord près du clocher, l’autre au sud non loin de l’abside, portent la  date  de  1605. La nef communique directement avec l’abside à trois pans. Quatre niches ouvertes dans les murs de celle-ci portent la date de 1672. On sait que les chapelles latérales sud remontent à 1691. Du XVIIe s. datent également deux objets mobiliers, classés au titre des Monuments historiques : un tableau de Reynaud le Vieux, Remise du Rosaire, et la colonne qui soutient la chaire. L’ensemble des peintures décoratives de l’église date du XIXe siècle. En 1996 d’importants travaux de réfection ont été réalisés par la commune sur la couverture du chœur et de la nef. La campagne de 1998 a concerné les façades et les couvertures des bas-côtés nord et sud ainsi que celles du clocher. La Sauvegarde de l’Art français a participé à ces travaux pour 60 000 F.

  1. C.

 

Le projet en images