Occitanie, Aude (11)
Miraval-Cabardès, Eglise Notre-Dame-de-la-Lauze
Édifice
NB : La notice publiée ci-dessous est une notice provisoire, la notice scientifique étant en cours de rédaction.
Dominant le village, l’église Notre-Dame de la Lauze, posée sur un rocher, fait face, côté Est, au château des chevaliers de Miraval, dont l’existence est avérée depuis le début du XIIe siècle. C’est dans ce château, désormais en ruine, que naquit autrefois le chevalier-poète Raymond de Miraval, célèbre troubadour du Languedoc.
L’église Notre-Dame de la Lauze fut d’abord chapelle du château.
En 1248, Miraval-Cabardès est cédée au Chapitre cathédral de Carcassonne qui en reste le seigneur jusqu’à la Révolution.
Les services religieux ont été dispensés dans l’église paroissiale de Saint Pierre de Vals, pour les communautés de La Tourette et de Miraval.
C’est vers le milieu du XVIIe siècle que les services rendus par les prêtres sont décrits comme « négligés, absents, préjudiciables…». De même, l’état du bâtiment est inquiétant aux yeux des paroissiens.
De ce fait, les offices reviennent dans la chapelle de Miraval, qui devient « trop petite, ne pouvant contenir tous les paroissiens ». C’est alors que la communauté prend la décision d’« augmenter et élargir ladite chapelle et a trouvé sur l’entrée d’icelle, du côté du midi qu’on peut facilement bâtir et élargir ».
En 1659, le service de l’église paroissiale de St Pierre de Vals est entièrement abandonné. On suppose donc que les travaux d’agrandissement de l’église de Miraval sont terminés et que, malgré les difficultés à trouver un logement pour le prêtre, les services religieux se font entièrement à Miraval.
En 1669, sont mentionnés la construction du tabernacle et du grand autel, ainsi qu’un retable.
Malheureusement, en 1672, un incendie ravage le chœur de l’église. Le sculpteur Jean Vialat se voit confier la réfection d’un retable et d’un tabernacle.
Une deuxième phase de remise en état et d’agrandissement de l’église a lieu au milieu du XIXe siècle, avec notamment la restauration de la couverture et la construction d’un clocher entre 1863 et 1864.
En 2018, suite à des fortes pluies, une partie de la voûte du choeur s’est écroulée sur l’autel. La dépose, par mesure de sécurité, de l’ensemble de la voûte, a révélé la présence d’infiltrations résultant d’une couverture défectueuses.
La commune de 47 âmes souhaite donc faire réaliser un diagnostic sanitaire complet de l’édifice afin d’entreprendre une restauration générale de l’édifice.