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Chapelle Notre-Dame du Rosaire. Cette chapelle bâtie  sur  un coteau  domine  le  village.  Elle  existait   déjà  avant   1600,  date à laquelle on sait que des messes  y  étaient  célébrées.  Son  vocable indique qu’elle devint le siège d’une confrérie du Rosaire, dévotion

 

qui se répandit en Provence dès le XVIe s. C’est une construction fore modeste, simple rectangle couvert directement par la toiture et précédé d’ un porche. La façade est dotée d’une jolie porte de style classique surmontée d ‘une niche. Le porche, assez  profond ,  ouvre vers l’ouest par une grande baie en plein cintre. En 1734 , un petit ermitage fut annexé à  l’édifice.  Le  clocheton -arcade,  accolé  au pignon oriental de  la  chapelle,  possédait  une  cloche  du  XVIIe s.  qui fut transportée dans le clocher de l’ église paroissiale reconstruite de 1733 à 1736. Ce petit monument est un bon échantillon  de  la typologie habituelle des sanctuaires élevés à la périphérie  des  villages  par  des  fidèles  groupés  en  diverses  confréries  en  dehors  du  cadre de l’ église paroissiale mais intimement mêlés à la vie communale. La Sauvegarde de l’Art Français, qui a déjà subventionné le sauvetage de la chapelle  Notre-Dame  de  Liesse  a  versé,  en  1993, une somme de 10 000 F pour aider à  la  remise  en  état  de  la  chapelle Notre-Dame du Rosaire. On y célèbre  encore  chaque année la  fête le jour de cette dévotion.

 

 

J. T .

 

 

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