Normandie, Eure (27)
Marbois, Église Saint-Jacques-des-Essarts
Édifice
NB : La notice publiée ci-dessous est une notice provisoire, la notice scientifique étant en cours de rédaction.
Description
L’église est composée d’une nef à vaisseau unique, prolongé par un choeur à pans coupés, et d’une chapelle en briques dédiée à la sainte Vierge sur son flanc nord. L’accès se fait en rez-de-chaussée du clocher, en façade principale, par un portail datant du XVIIIe siècle, surmonté d’une niche accueillant une statue de Saint-Dominique.
Au dessus du tympan du portail ouest se trouve la litre seigneuriale de marquis des Essarts-Avrilly. La chapelle nord accueille la sépulture de Claude Hébert, curé des Essarts de 1727 à 1767. Le chœur de l’église, celles des seigneurs de Lombelon, baron des Essarts ainsi que celles de quatre autres curés de la paroisse. On ne trouve cependant aucune pierre tombale, seuls les registres paroissiaux font état de leur présence.
La nef est couverte par une charpente lambrissée. Les maçonneries sont en moellons et en briques. L’église est couverte de tuiles plates et d’ardoises. La tour-clocher est construite en silex avec angle de pierres et chaîne verticale de briques. Les 4 pans de toiture se dédoublent en 8 pans pour recevoir le dôme en forme de cloche, si caractéristique de l’église.
Histoire
Marbois est une commune nouvelle créée en 2016 par la fusion des communes de Le Chesne, Les Essarts, Saint-Denis du Béhélan et Chanteloup. L’église Saint-Jacques des Essarts fut construite sur les cendres d’une première église en bois, bâtie hors de l’enceinte du château d’alors. Ce premier édifice brûla dans les années 1230.
L’église actuelle fut rebâtie sur ces ruines en pierre et en chaux grâce aux libéralités du Chevalier Gislebert des Essarts, à la fin du XIIIe siècle. Par la suite, l’église fût refaite en grande partie au XVIe siècle. Durant la période contemporaine, l’église a subi plusieurs dommages dus à des événements climatiques comme la tornade de 1956 qui souffla les vitraux, la tempêtes de 1999 qui mit en péril une partie de la toiture mais aussi à des incendies en 1980, qui imposèrent la restauration du clocher.