Normandie, Seine-Maritime (76)
Sainte-Adresse, Église Saint-Denis, La Charité
Peinture
La copie d’un grand maître
La ville de Sainte-Adresse a entrepris la restauration de plusieurs toiles, copies de grands maîtres italiens, dans l’église Sainte-Denis.
Seule l’une d’entre elles, La Charité, n’a pas été restaurée en raison de l’ampleur de sa dégradation. Cette œuvre, placée dans une chapelle latérale de l’église, représente la vertu théologale de la charité accompagnée de ses attributs ; les enfants, le vase ardent et la grenade. Cette peinture est la copie de l’illustre tableau d’Andrea Del Sarto, La Charité, peinte en 1518 et conservée au musée du Louvre. Elle est l’œuvre d’une copiste reconnue dans la région au XIXème siècle ; Caroline Ragoneau. Cette copie, très fidèle à l’original, s’intègre parfaitement dans le programme iconographique de l’église. La ville de Sainte-Adresse a entrepris la restauration de plusieurs toiles, copies de grands maîtres italiens, dans l’église Sainte-Denis. Seule l’une d’entre elles, La Charité, n’a pas été restaurée en raison de l’ampleur de sa dégradation.
Le don du député Felix Faure
Comme l’original, cette œuvre est en lien avec le pouvoir en place. Alors que La Charité fut peinte par Andrea del Sarto pour François Ier, celle-ci fut achetée par l’Etat au Salon de 1888. Une note du sous-préfet, accompagnée d’une lettre du ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts, annonce que Felix Faure, alors député de la Seine- Inférieure, donne ce tableau à l’église de Sainte-Adresse. Ce don prouve l’attachement particulier qu’avait le futur président envers cette ville et celle du Havre qui furent les témoins de ses débuts en politique.
Le dernier jalon d’un chantier restauration
La Charité est la dernière œuvre qui nécessite une restauration dans l’église Saint- Denis. L’intervention d’un restaurateur est nécessaire si l’on ne veut pas voir l’œuvre disparaître. Cette action aura pour but de nettoyer la toile et de réparer ses différentes dégradations. Cette restauration permettra de déplacer l’œuvre, pour la rendre plus accessible aux nombreux fidèles et visiteurs de l’église.
Projet mené par Amandine Veiller, étudiante de l’École du Louvre