guilligomarc’h, Chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté

NB : La notice publiée ci-dessous est une notice provisoire, la notice scientifique étant en cours de rédaction. 

Description

L’église présente un plan en croix latine. La croisée du transept, est marquée aux quatre angles par des colonnes engagées. Des bancs de granite font le tour des croisillons nord et sud ainsi que de la nef. Le sol est recouvert de dalles de granite. La baie du chevet a été partiellement obturée suite à la mise en place du maître-autel.

Les contreforts d’angle amortis de pinacles et surtout la présence de trois baies à remplage en forme de fleur de lys révèlent, malgré quelques modifications secondaires plus tardives, un édifice homogène construit au début du 16e siècle.

La partie apparente de la charpente présente des sablières sculptées dans la partie est de la nef, au nord et au sud, ainsi que dans les murs ouest de chaque bras du transept. Les restes de sablières en haut de la nef correspondent à un défilé d’animaux côté sud et à un moine et à des animaux sur le côté nord. Ces sablières datent du XVI^e siècle et sont contemporaines de la construction de l’édifice. Leur disparition partielle est liée aux restaurations du XIX^e siècle.

historique

L’édifice a été bâti au début du XVI^e siècle. Un des supports sculptés du choeur porte une inscription en lettres gothiques non déchiffrée datant de cette époque.

Le haut-relief du Christ en croix au-dessus de la porte sud de la nef semble, en remplacement d’un fleuron plus ancien, daterait du XVII^e ou du XVIII^e siècle et provient peut-être d’une croix monumentale.

Bien que figurant sur le cadastre de 1818, la sacristie (XVI^e siècle) ne semble pas occuper son emplacement d’origine mais correspondre à un corps de bâtiment déplacé ; en témoignent les traces d’arrachement au nord de la nef et les reprises au niveau des contreforts du bras sud et du choeur entre lesquels les éléments anciens (parois en pierre de taille, baie et moulurations de la base) ont été remployés.

La date de 1846 gravée sur l’élévation ouest correspond à une campagne de restauration.