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L’église Saint-Georges, disputée au XIe s. entre l’abbaye de Marmoutier et la Trinité de Vendôme, a, sous la pression du comte Geoffroy Martel, été attribuée vers 1060 à cette dernière abbaye qui y a fondé un prieuré. L’édifice a été construit au XIIe siècle. Il se compose d’une nef unique et d’un chœur plus étroit et moins élevé, avec chevet plat ; l’un et l’autre communiquent par un arc en tiers-point. La façade occidentale très rustique a conservé  son portail roman surmonté d’une petite fenêtre en plein cintre, l’un et l’autre contournés par un cordon mouluré. Une deuxième fenêtre romane est conservée au nord du chœur. Les autres ouvertures en tiers-point, tant du chevet que des murs gouttereaux du sud, sont plus tardives et datent de l’époque gothique.

Intérieurement, la nef et le choeur n’ont jamais été voûtés, mais couverts d’un lambris. On y remarque deux dalles funéraires, un bénitier de pierre dure, un  beau crucifix en bois sculpté du XVIe s., déplacé de l’entrait qui marquait l’entrée du chœur pour garnir le retable du maître-autel.

Pour réparer les couvertures du clocher et de l’église, la Sauvegarde de l’Art français a accordé en 2005 une aide de 5 000 €.

Philippe Chapu

 

Bibliographie :

Fr. Lesueur, Les églises de Loir-et-Cher, Paris, 1969, p. 180-181.

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