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Chapelle du Luat. L’intérêt archéologique de l’édifice est consacré par son inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Son état de délabrement est tel que l’on y a interdit toute cérémonie en dehors des baptêmes, des mariages et des enterrements. Une association de sauvegarde s’est constituée le 20 octobre 1978. Le maire, le conseil municipal et beaucoup des 277 habitants que compte le village sont partisans du sauvetage de cet intéressant monument du début de la Renaissance mais les subventions de l’État et du département n’y peuvent suffire. Notre comité d’action a longuement discuté de ce cas assez désespéré. On s’est même demandé s’il ne convenait pas de ne conserver l’édifice qu’à l’état de ruine. Un nouvel examen de l’église a semblé démontrer que celle-ci ne méritait pas un jugement aussi sévère. En définitive, la Sauvegarde de l’Art français a donc accordé à la commune une subvention de 100 000 F en souhaitant voir employer cette somme au plus tôt.

 

  1. H.

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