Fourcès, Église Sainte-Quitterie

Eglise Sainte-Quitterie, au hameau de Laspeyres. La commune de Fourcès se situe au nord-ouest du département, à la limite du Lot­et-Garonne. Le terroir de Fourcès comptait douze églises au Moyen Age. L’église Sainte-Quitterie, considérée comme la plus ancienne de la région, dépendait du monastère de Rombœuf, ancien prieuré des Templiers passé aux religieux clunisiens de Saint-Mont. Elle est bordée au sud par l’ancien cimetière.

Son plan se compose d’une nef unique rectangulaire et d’un chœur à chevet droit, lui aussi de plan rectangulaire, en léger retrait au sud par rapport à la largeur de la nef. Ce plan se rencontre notamment  dans les églises voisines de Genens, Torrebren, La Plagne-sur-Gazaupouy.

L’église est construite en appareil régulier, des contreforts de section carrée l’épaulent au nord et aux angles ouest. L’entrée se situe au sud, elle est abritée par un vaste porche faisant « emban », dont le long mur est parallèle au mur gouttereau de la nef.

Cet édifice non voûté, que Paul Mesplé datait de l’époque préromane, est d’une très grande rusticité. Il contient un bénitier du XIIème s., un autel sculpté du XVIIIe s. et possédait une Crucifixion du XVIIème s., conservée actuellement dans l’église paroissiale de Fourcès, et une statue de sainte Quitterie du XIXème s., qui a été transportée au musée de l’abbaye de Flaran.

Deux associations, l’Arrebiscoula et la Sauvegarde des Sires et Monuments de l’Armagnac, se sont mobilisées pour essayer de sauver ce bâtiment qui présence de graves désordres au sud, dus sans douce au  manque de stabilité du terrain sur lequel il est construit.

La Sauvegarde de l’Art Français a accordé une subvention de 35 000 F en 1997 pour contribuer à la réfection de la charpente et de la couverture et à la reprise des maçonneries qui leur servent d’assise.

Fr. B.