Hauts-de-France, Pas-de-Calais (62)
Foufflin-Ricametz, Église Saint-Martin
Édifice
L’église de Foufflin-Ricametz est dédiée à Saint-Martin et est de fondation très ancienne. En effet, elle jouxte le lieu d’un château médiéval relativement fort et elle est mentionnée comme étant à la collation de l’abbé de Saint-Eloy depuis 1132. L’évêque de Thérouanne confirma ce droit ainsi que l’archevêque de Reims en 1133 ainsi que le pape Innocent en 1167. Pour autant, l’édifice dont il s’agit n’est pas connu ou n’a probablement pas subsisté.
Les éléments les plus anciens de l’église actuelle sont à identifié dans le clocher qui se situe entre nef et choeur, de manière traditionnelle pour l’époque médiévale. Le village de Foufflin-Ricametz eut à souffrir de manière assez importante, les guerres de l’époque moderne, principalement au XVIème siècle. Le village fut alors pillé à l’occasion de camps organisés à proximité par le belligérants ou lors de passages réguliers de ces troupes. Il n’est pas impossible que l’église eut alors à souffrir quelques dégâts.
La physionomie de l’édifice représenté dans les gouaches du duc de Croÿ est bien celle d’une église comportant un clocher central, une nef avec pignon à wemberghe en pierre de taille et un choeur, plus restreint. L’ensemble était alors couvert en ardoises alors que le château ou manoir attenant était couvert en tuiles. Le choeur fut reconstruit, ainsi que la sacristie autour de 1778. Le pignon du choeur en porte encore la date sous la forme suivante : 17 JHS 78. Les charpentes furent pourtant modifiées au XIXème siècle. En effet, la nef et les couvrements intérieurs furent modifiés à cette période comme le montrent les croquis préparatoire de Clovis Normand à la fin du XIXème siècle. La charpente du choeur comme celle de la nef furent modifiée et les entraits furent coupés afin de permettre la mise en place de voûtes. Le pignon de la façade occidentale fut également supprimé car il devait être jugé instable.
Au XXème siècle, les couvertures furent renouvelées pour des ardoises en fibrociment comportant probablement de l’amiante et peu adaptées au support. Les voûtes de la nef furent alors remplacées par un plafond en dalles. Enfin, dans les années 1990, les parements du clocher furent restaurés.
Le projet en images
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