Saint-Augustin, Église Saint-Augustin

Il s’agit d’un petit édifice rural à une nef rectangulaire du début du 13e siècle. Sur cette nef furent ajoutées, au 14e siècle, trois chapelles voûtées d’arêtes nervées. Au 15e siècle, construction du portail sous le clocher qui formait primitivement un porche. Le choeur était voûté en maçonnerie, mais à la suite d’un écroulement il a été plafonné au 16e siècle. La nef a toujours été voûtée en bois et conserve un curieux chambril de la fin du 15e siècle imitant, en bois, les nervures d’une voûte en pierre.

L’origine de Saint-Augustin serait liée à un prieuré mentionné dès 950 autour duquel s’est constitué progressivement le village actuel.
La disparition du monastère des Augustins semble remonter au début du XVlème siècle : après l’entrée en vigueur du système de la commende (concordat de Bologne, 1516), beaucoup de prieurés n’eurent plus la moindre réalité conventuelle et ne servirent plus que de sources de revenus à des prieurs commendataires qui n’y résidaient pas.
La cure de Saint-Augustin était jadis à la disposition du chapitre cathédral de Limoges qui en désignait le prêtre affectataire.
Six de ces nominations sont connues: J.Coulx (1588), Léonard Leynia (1593), Léonard Il Leynia (1632), François Hiasse (1652), François Meynard (1691), Jean de Fenis de Laborde.
Ce dernier, de la famille des seigneurs du Tourondel, fit en 1702, au sujet des dîmes, une transaction avec le prince de Rohan, duc de Ventadour et seigneur de la paroisse même.