Verrie, Eglise Saint-André

HIstorique

En 1122, les textes mentionnent une chapelle relevant de la paroisse de Chenehutte, associé à un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Florent de Saumur 6.

Il faut attendre le milieu du XIIe siècle pour que les actes pontificaux des papes Eugène III et Adrien IV, datés de 1146 et 1157, signalent une église placée sous le vocable de saint André.

Faute de ressources suffisantes, le prieuré est supprimé le 22 octobre 1288 par l’évêque Nicolas Gellent.

L’église est restaurée suite à l’adjudication faite le 9 juillet 1696 en faveur de Jean Mourault, maître maçon. Le devis qui suit, confronté à l’état actuel, permet de comprendre que le mur Sud de la nef a été entièrement reconstruit, jusqu’au clocher, comme l’indique les chaînes harpées.

En 1764, l’abbé de Saint-Florent de Saumur fait rebâtir le pignon oriental à neuf, fait également refaire les badigeons intérieurs dans la partie orientale (sanctuaire et choeur), faire rafraichir le grand autel, et fait renouveler les ornements (et vases liturgiques).

Description

L’église Saint-André de Verrie se compose d’une nef unique charpentée, d’une travée sous clocher encadrée par deux bas-côtés, d’un choeur rétréci et d’une abside servant de sacristie.

Les élévations parementées sont construites en pierre de tuffeau et moellons de grès. Les appareils divers et variés témoignent des campagnes successives de constructions, modifications et réparations que l’église a connues.

D’après l’étude menée par le cabinet ArchiTrav en février 2020.