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Une villa gallo-romaine, dont  les  traces  ont  été  retrouvées  en 1930,  1954 et  1968,  est  à  l’origine  de  Donnazac.  Au Moyen Âge, les  habitants  s’installent   sur   une   petite   éminence,   le site actuel.    On ignore la date de construction de l’église paroissiale Saint-Jacques. Un fondeur de cloches, Guillaume Espinassoles, lui a laissé des biens par  un  testament  de  1570.  L’édifice se  compose d’une  nef  unique  de  trois  travées  ouvrant  sur  un  chœur à  trois pans,  flanqué,   au   nord   et   au   sud,   de   deux   chapelles saillant   à l’ extérieur, formant transept. L’ensemble est voûté d’ogives qui retombent  sur  des  colonnes  engagées  et  peut  remonter  au XVème  ou XVIème s. Un clocher barlong, peut-être plus récent, s’élève  sur la croisée occidentale de la nef. Il est flanqué  d’une  tourelle  d’escalier donnant accès aux cloches. Le mobilier de  l’église  n’est pas  sans intérêt : une toile du XVIIème s., malheureusement en mauvais état, représente une crucifixion avec la Vierge et saint Jacques, un saint Jean-Baptiste également  du  XVIIème s.  et une  statue-reliquaire de saint Jacques le Majeur en bois doré et peint. Le monument présente actuellement de si g raves désordres, provenant surtout du clocher, que l’accès en est interdit provisoirement. Pour la consolidation des maçonneries et la mise  hors d’eau,  la Sauvegarde  de l’Art  Français a accordé une aide de 120 000 F en 1993.

E. C.

 

Le projet en images