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Eglise composée d’une nef se terminant par un chevet plat. Au sud un bas-côté élargis la nef tandis qu’un clocher est accolé au nord du choeur. Une sacristie est située dans l’angle nord-est du clocher et du choeur.
Le couvrement de la nef est assuré par une voûte en brique et plâtre. Une charpente lambrissée et hourdée de plâtre la surmonte.

L’église est construite à partir de 1170 pour servir de chapelle à sainte Alpais
Elle est ensuite modifiée et agrandie aux XIIe et XVe siècles,  puis à nouveau fortement remaniée dans le 3ème quart du XIXe.

Alpais naît vers 1150. Atteinte de la lèpre et mise à l’écart du village, elle se rétablit en 1169. Cette guérison miraculeuse d’une maladie incurable à l’époque provoque la naissance d’une admiration et d’une dévotion générale. Par la suite, touchée par une paralysie presque complète, ne se nourrissant que de l’hostie jusqu’à sa mort en 1211, Alpais est « favorisée » de visions et d’extases. De nombreux pèlerins et curieux affluent attirés par le prodige.
En 1171, l’Archevêque de Sens, Guillaume aux blanches mains, après une sérieuse enquête, décida de faire construire l’église actuelle ; la logette où vivait Alpais y fut incluse (emplacement exact de la base du clocher actuel) pour que de son lit, elle puisse voir la célébration de la messe.
Avec l’abondance des pèlerins, la population locale vient s’installer à proximité de la nouvelle chapelle. Ainsi se crée au tout début du XIIIème siècle notre bourg actuel.
De grands personnages venaient visiter Alpais dont la reine Adèle, mère de Philippe Auguste en 1180 et 1200.
Dans les siècles suivants, la réputation et le culte d’Alpais se répandirent dans toute l’Europe et on venait nombreux prier sur sa tombe : Henri IV s’y rendit en 1603.
Parmi ses visions, elle décrit l’univers : « qui a la forme circulaire et sphérique ; le soleil plus grand que la terre ; la terre ressemble à un œuf suspendu dans l’espace entouré d’une ceinture d’eau de tout cotés ». Elle est considérée par les astronautes de la NASA comme leur sainte patronne.

 

Le projet en images

Plan au sol de A. Leriche, architecte du patrimoine