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L’église paroissiale Saint-Étienne est un édifice imposant de 25 m de long, édifié au XIIème s. mais remanie aux XIVème, XVème, XVIIème et XIXème s. Précédé  d’un  massif  clocher-porche  qui  rappelle  celui de l’église de Trémolat, située aussi en Périgord, Saint-Étienne  se compose d’une nef unique et d’un transept séparés  du  chœur  à trois pans  par  un  mur-diaphragme,  dans  lequel  s’ouvre  un  arc  triomphal en tiers-point retombant sur des impostes.  Le  chœur  est  flanqué  au nord et au sud de deux chapelles. Celle du  sud  a été fortement  remaniée au XIXème s. ; celle du nord conserve une voûte dont les ogives retombent sur des culots  sculptés  du  XIVème  ou  du  XVème  s.  La  clé  de voûte porte les armoiries de la famille Saulnier. Des  vestiges  importants  de  peintures  murales,  dont  deux  litres  funéraires,  y  associent les blasons de  la  famille  d’Abzac. Une  visite  canonique  du  diocèse de Périgueux en 1688 donne d’intéressants renseignements :  «  Sanctuaire voûté, vitré et pavé. Chapelle  du  costé  de  l’évangile  au  seigneur de Montplaisir, voûtée, vitrée, mal pavée. Celle du costé  de l’épistre à la dame d’Abzac, en même estat. La nef n’est voûtée ny lambrissée mal pavée » . L’ensemble de cet  édifice  était  autrefois, comme partout en Périgord, couvert de lauzes.  Elles  ont

 

été  remplacées par des  tuiles  canal  qui,  par  manque  d’étanchéité,  ont  dégradé la  voûte  en  brique  construite  au  XIXème  s.  Pour   restituer   un  plafond en châtaignier, conforme à l’état ancien, et restaurer la toiture en tuile canal en conservant l’égout primitif  en  lauzes,  pour  assainir l’église par  un  drain  périphérique  autour  des  chapelles  nord  et  sud, la   Sauvegarde   de   l’Art      Français   a accordé une   subvention de 80 000 F en 1992.

E. C.

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