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L’église paroissiale Saint-Georges, située  dans  le village,  est encore entourée par son cimetière. Elle appartenait au chapitre cathédral d’Auxerre, et c’est, semble-t-il , Guillaume de Seignelay, évêque d’Auxerre de 1207 à 1220, qui suscita la construction de l’édifice actuel. Les deux travées orientales – l’une à chevet plat, transformée en sacristie et l’autre correspondant  au chœur actuel –  sont  en effet caractéristiques  de  la transition entre le roman et le gothique : piliers composés, voûtes d’arêtes, petites fenêtres en arc brisé, décor intérieur d’arcades aveugles à la base du mur. Un prêtre fut nommé le 3 mai 127 5 pour desservir cette nouvelle paroisse.

Les deux vaisseaux parallèles qui forment le reste de l’église ont été bâtis au XVIème s.,  comme  en témoignent les voûtes d’ogives, les piliers circulaires et les grandes fenêtres au réseau flamboyant ou classique. Le clocher, en très mauvais état à la fin du XVIIème s ., fut reconstruit après 1746. Le maître-autel en bois sculpté peint et doré, surmonté d’une monstrance à colonnes et de quatre statuettes (XVIIème – XVIIIème s.), a été classé Monument historique en 1995. La Sauvegarde de l’Arc Français a donné une subvention de 60 000 F en 1997 pour l’assainissement et la restauration des maçonneries extérieures.

 L. S.-P.

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