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Eglise Saint-Denis.  La petite commune  de Chazemais,  qui compte  aujourd’hui 442 habitants, correspond à une paroisse de l’ancien diocèse de Bourges. Située à mi-chemin entre Saint-Désiré et Vallon-en-Sully qui conservent des églises romanes classées parmi les monuments historiques, elle possède elle  aussi   une  intéressante  église  en  partie   romane.   Avant  le  IXème    s., cette paroisse passait pour dépendre de l’abbaye royale de Saint-Denis, ou d’une de ses dépendances, l’abbaye de la Chapelaude. Dès le XIIème  s., la cure était rattachée à l’archevêché de Bourges. L’église actuelle, située au centre de la commune au milieu des prairies, se compose d’une nef sans bas-côtés,  d’un  transept et d’un chœur. La partie la plus intéressante du monument est le chœur, qui date de l’époque romane. Très simple, il est composé d’une seule travée voûtée en berceau. Le chevet plat et les deux murs latéraux sont percés de baies en plein cintre. La croisée du transept est couverte par une coupole sur trompe. Si le croisillon sud a conservé un aspect roman avec une voûte en plein cintre, celui du  nord  a subi des transformations à la fin de l’époque gothique. La nef, couverte d’une simple charpente, ne présente aucun traie marquant , elle est éclairée de deux fenêtres en plein cintre sur  chacun de ses côtés.  On  devine l’emplacement d’une petite porte, du côté nord, qui est murée aujourd’hui. A l’ouest, la porte d’entrée en plein cintre s’ouvre dans un léger avant-corps de grès rouge, surmonté d’un glacis. Les murs gouttereaux sont eux aussi construits  en  grès rouge de la vallée du Cher, d’un effet assez pittoresque, bien qu’à l’origine ils aient été enduits. La toiture à deux versants de la nef est couverte en petites tuiles , alors que le clocher est couvert en essence de châtaignier.

A l’initiative de la commune,  une première campagne de  travaux avait eu lieu en 1989 et, en 1994, il fut décidé de  refaire la  couverture  : tuile  plate pour  la nef et le croisillon nord et  remplacement de  la tuile plate  inadaptée à la pente du toit par de la tuile creuse pour le croisillon sud. Il fallait également refaire l’enduit des façades est et sud du clocher. La Sauvegarde de l’Art Français a accordé une aide de 30 000 Fen 1995.

R.

Le projet en images