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Thézillieu (01) Chapelle Saint-Vital - Sauvegarde de l'Art Français

Vers le milieu du XIe siècle, les moines de Cluny possèdent un petit prieuré près du village de Saint-Sulpice. Pour le distinguer de l’abbaye fondée après lui et qui lui a emprunté son nom, il est appelé Saint-Sulpice-le-Vieux.

Au début du XIIe, le prieur clunisien de Saint-Sulpice s’intéresse aux nouvelles formes de vie monastiques proposées par Saint-Bruno (Chartreux) et par Saint-Robert puis par Saint-Bernard (Cisterciens). Le comte de Savoie, Amédée III, favorable à ces projets, cède au prieur Humbert la partie méridionale du plateau d’Hauteville et constitue ainsi la « terre de Saint-Sulpice« . Vers 1133, par son affiliation à l’abbaye de Pontigny, deuxième fille de Cîteaux, le monastère de Saint-Sulpice entre dans l’Ordre cistercien.

L’église abbatiale fut établie à la fin du XIIe siècle. Elle se compose d’une nef de cinq travées flanquée de deux collatéraux, d’un transept saillant et d’un chevet plat flanqué de deux chapelles carrées.
Les bâtiments claustraux, situés au nord de l’église, ont disparu au XVIIe. Au nord-est de l’église, quelques éléments font songer à un petit cloître bordé au sud par un bâtiment et à l’est par une construction à étage. Il s’agit du logis abbatial post-médiéval.

La chapelle dite « des étrangers », chapelle primitive de structure romane (simple vaisseau terminé par une abside semi-circulaire), fut érigée au XIIIe pour permettre aux habitants de la terre de Saint-Sulpice d’assister aux offices.
Elle fut transformée en chapelle funéraire au XVIe siècle pour accueillir la sépulture du bienheureux Saint-Vital, jeune berger originaire du village de Malix, devenu frère convers de l’abbaye. Il mourut le 14 février 1200 et fut enseveli dans la chapelle qui devint alors un lieu de pèlerinage.

A proximité de la digue du premier étang, deux granges, la tuilerie et la verrerie, témoignent de l’activité économique du monastère. En 1790, le domaine est vendu et les bâtiments sont exploités comme carrière de pierres, avant d’être abandonnés.

Entre 1968 et 1979, une campagne de fouilles conduite par Yves et Christiane Bru, sous l’autorité de la DRAC Rhône-Alpes, permet de mettre à jour les vestiges architecturaux enfouis sous les décombres et la végétation et de redécouvrir le site de Saint-Sulpice.

 

Le projet en images

Thézillieu (01) Chapelle Saint-Vital - Sauvegarde de l'Art Français

Thézillieu (01) Chapelle Saint-Vital - Sauvegarde de l'Art Français

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Thézillieu (01) Chapelle Saint-Vital - Sauvegarde de l'Art Français