Bourgogne-Franche-Comté, Yonne (89)
Bussières, église Saint-Jean-Baptiste
Édifice
Située au hameau de Cordois, sans doute bâtie sur des vestiges gallo-romains, la première église a été détruite suite à des guerres et une vengeance de Louis XI. Les habitants ont reconstruit l’église au XVIème siècle, avec les pierres de l’église précédente. Une inscription sur un pilier fait état de la date de reconstruction : la première pierre a été posée le 11ème jour d’avril 1526. D’abord dédiée à saint Denis, elle est maintenant sous le vocable de saint Jean-Baptiste.
L’église paroissiale Saint Jean Baptiste de Bussières est un édifice relativement homogène dont la construction actuelle remonte principalement au XVIème siècle. Un édifice antérieur dédié à Saint Denis préexistait au même endroit dans un environnement apparemment plus habité qu’aujourd’hui. De nombreux vestiges gallo-romains ont été collectés dans le secteur. D’importantes modifications sont apportée au XVIIème siècle : reconstruction de la nef (1690), agrandissement en 1730 et, plus tard, construction de la sacristie actuelle.
La chapelle a été bénie le 10 mai 1786 par le doyen de la région, l’abbé Joulin, curé de Chaumont. La chapelle est ornée de deux statues, probablement de Blaise Barthélémy sculpteur renommé de l’époque, toujours conservées à ce jour.
L’église paroissiale Saint Jean Baptiste de Bussières est bâtie en moellons calcaires enduits et pierres de taille calcaire gris et brun ferrugineux qui caractérise bon nombre des édifices de la Terre Plaine. La nef simple est voûtée en berceau aplati constitué de briques enduites. La croisée sous le clocher est sur voûtes d’ogives avec oculus central pour le passage des cloches. Les bras de transept et le choeur sont voûtés en berceaux de maçonnerie enduite. Les couvertures sont en tuiles plates régionales sur l’église et en ardoises sur la sacristie, les combles ne sont pas très accessibles. Les élévations sont sobres, scandées de contreforts peu épais et ouvertes de baies généralement en plein cintre. Une porte bouchée, au nord de la nef, permettait l’accès direct au cimetière ou à une construction disparue (presbytère détruit ?). Le clocher abrite un beffroi en charpente de chêne implanté au milieu du volume constituant la chambre des cloches.
Le projet en images
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