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Statut
Souscription fermée

Eglise composée d’une nef à un vaisseau de trois travées suivi d’un chœur à chevet plat et d’un clocher charpenté sur la première travée. Une chapelle est située au nord de la troisième travée et une au sud, la sacristie est au sud du chœur. Les couvertures sont en tuiles plates, le clocher en ardoises, les murs sont faits de moellons de gros appareil calcaire dur et de grès local. Un lambris en berceau couvre la nef.

Jusqu’à la Révolution, Beaulieu était un prieuré dépendant de l’abbaye d’Augustins de Bénévent, dans le diocèse de Limoges. L’église Saint-Nicolas fut construite à l’époque romane peut-être dès la fin du 11e siècle. En 1791elle est vendue comme bien national. Au début du XXe siècle le logis prieural est démoli et une maison sans caractère est édifiée sur ses fondations.

L’édifice a subi au cours des siècles de nombreuses transformations et des destructions partielles. Des scènes fragmentaires datant des 13e et 14e siècles, voire du début du 15e siècle, peintes en trois couches, se juxtaposent ou se superposent par endroits, de telle sorte qu’il est malaisé de les discerner.

Un Jugement dernier occupe la partie haute du mur, sur toute la surface située entre le cintre de la voûte et la baie d’axe. Le Christ en majesté est accompagné des anges de la Résurrection et des anges portant les instruments de la Passion. Dans les écoinçons est peinte la Résurrection des Morts, que surmonte la représentation d’une vision de l’Apocalypse, et la séparation des élus et des damnés.

A l’origine, le tétramorphe était peint sur la voûte. L’Annonciation est visible sur la partie droite du mur. Un autre fragment subsistant montre sans doute les bûcherons du miracle de Saint-Martin dit du Pin abattu.

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