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Séparée du village par une courbe profonde et boisée, l’église d’Arcey, dédiée à la Nativité de la Vierge, était autrefois paroissiale. Elle n’est plus ouverte aujourd’hui au culte qu’épisodiquement. La date de construction de l’édifice est difficile à déterminer avec précision, tant les restaurations en ont altéré l’aspect. Les entraits de la voûte lambrissée du chœur évoquent toutefois le xvie s., comme les piédroits de l’ancien portail. Le plan est des plus simples : une nef unique, plafonnée, séparée du chœur rectangulaire par un mur diaphragme. À l’origine, ce mur supportait un clocher qui fut détruit dans les années 1830 et remplacé par un clocher-porche masquant la façade primitive. La plupart des ouvertures furent également remaniées à cette époque.

L’église d’Arcey contient un mobilier intéressant, notamment des fonts baptismaux du xve s., dont la cuve est décorée de grotesques, un bâton de procession du xviiie s. et un trône d’exposition en bois doré de la même époque ou légèrement plus récent. La toiture de la nef, couverte en laves mais grossièrement réparée en tuiles mécaniques, était entièrement à reprendre. L’église n’est pas inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques et les ressources de cette commune de 32 habitants étaient trop faibles pour une telle entreprise. La Sauvegarde de l’Art français lui a versé une subvention de 50 000 F.

 

Bibliographie. – Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Côte-d’Or, canton de Sombernon, Paris, 1977, p. 67.

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