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La paroisse d’Aprey était située avant la Révolution dans l’ancien doyenné de Langres. La cure avec ses dîmes avait été donnée en 1044 par l’évêque Hugues de Breteuil au prieuré de Saint-Geosmes dont le titulaire était alors saint Odolric devenu par la suite archevêque de Lyon. La nomination du curé dépendait du prieur puis de l’abbaye à laquelle le prieuré fut uni au XVIIIe siècle. L’église dédiée à saint Bénigne est d’un plan très simple : la nef précédée d’un clocher-porche comporte trois travées prolongées par un chœur à chevet plat et accostées de deux chapelles, au sud chapelle de l’Ange Gardien d’une travée, au nord chapelle de la Vierge de trois travées. La plus grande partie de l’édifice est du XVIe s. à l’exception de la base du clocher qui peut être du XVe et d’un fragment du mur gouttereau sud où se trouve une jolie porte latérale à tympan trilobé. Seule une fenêtre du chœur a gardé son remplage Renaissance, les autres fenêtres ont été modifiées au XIXe siècle. La porte occidentale a été pour­vue à l’époque classique d’un décor monumental : pilastres, corniche, pots de feu et niche. Tout l’édifice est voûté sur des croisées d’ogives. On citera dans le mobilier deux panneaux de bois sculpté polychromes du XVIIe siècle: celui de l’Ange Gardien dans son encadrement de retable, l’autre consacré à la remise du rosaire à saint Dominique et quelques sculptures plus anciennes. L’ensemble des bancs, la chaire sont du XVIIe siècle. La Sauvegarde de l’Art français a  accordé une aide de 25 000 F en 1999 pour la réfection des murs et des voûtes.

Ph. Ch.

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