Pays de la Loire, Maine-et-Loire (49)
la Lande-Chasles, l’Adoration des Mages
Peinture
Ce tableau, conservé dans la mairie de la Lande-Chasles (49), a été choisi par les étudiants de l’ESTHUA Angers dans le cadre de la campagne du Plus Grand Musée de France. Il a bénéficié d’un généreux don de 8 000 euros de la Caisse d’Epargne – Bretagne Pays de Loire pour sa restauration.
L’oeuvre
L’Adoration des mages, d’après un épisode de l’Évangile selon Matthieu (2, 1-12), est un thème iconographique populaire d’un épisode de la vie du Christ : la visite des rois mages quelques heures après sa naissance à Bethléem. Dans l’Occident chrétien, cette scène est commémorée à l’Épiphanie, le 6 janvier. Le thème de l’Adoration des Mages est très populaire en histoire de l’art. Déjà présent dans les catacombes, l’image des trois rois apportant la myrrhe, l’or et l’encens à l’enfant Jésus a inspiré de nombreux artistes, Rubens peignant jusqu’à trente fois la scène.
La version de la Lande-Chasles s’inscrit dans cette tradition iconographique. On peut voir à gauche de la composition Marie, présentant l’Enfant Jésus aux visiteurs. On devine en arrière-plan la présence discrète de Joseph. A droite, les rois Gaspard, Melchior et Balthazar, accompagnés de quelques serviteurs, se prosternent devant le bébé et lui remettent leurs offrandes.
Une histoire énigmatique
En aout 2020, ce tableau a été déposé devant le domicile de Jean-Christophe Rouxel, maire de La Lande-Chasles. Son origine demeure très mystérieuse. Quelques heures plus tôt, le maire avait reçu un appel téléphonique anonyme d’un homme visiblement âgé annonçant ce dépôt étonnant. Cette même personne a pris le soin d’expliquer que ce tableau était dans sa famille depuis les années 1960. Durant cette décennie, une personne extérieure à son noyau familial aurait apporté le tableau à son domicile. Dernière information importante : l’œuvre viendrait de l’église de la Lande-Chasles… Le mystère demeure entier…
la Restauration
Cette œuvre était en très mauvais état : le châssis étiat infesté par les insectes xylophages, la toile affaissée et déchirée en plusieurs endroits, l’ensemble fortement craquelé et empoussiéré et les vernis oxydés empêchaient une bonne lisibilité de l’œuvre. La restauration a permis de pouvoir à nouveau profiter de cette belle toile.