Rosporden, Église Notre-Dame, Assomption de la vierge marie

Dans le cadre de l’exposition « Tableaux des églises de Bretagne, 26 chefs d’œuvre du XVIe au XVIIIe siècle classés monuments historiques », la DRAC a sollicité la commune de Rosporden pour emprunter la peinture « l’Assomption de la vierge » située dans l’église Notre Dame de Rosporden. Pour être exposée cette toile doit être restaurée.

l’artiste

Nicolas Loir naît dans une famille d’artiste au XVIIe siècle. Sa carrière se situe dans l’époque charnière entre le classicisme et la grande peinture de l’époque de Louis XIV, qui se développe sous l’égide de Le Brun dans les années 1660-1670. Membre de l’Académie Royale, il est d’abord formé dans l’atelier de Sébastien Bourdon. Il séjourne en Italie pendant deux ans, y découvre l’œuvre de Nicolas Poussin étudie les antiques et les chefs-d’œuvre de Raphaël, et y connaît ses premiers succès. Une fois de retour à Paris, une commande prestigieuse lui est faite par la corporation des Orfèvres : celle du may de Notre-Dame en 1650.

l’oeuvre

L’Assomption de Rosporden n’est ni signée ni datée. Elle a été attribuée à Loir au XIXe siècle sur la base d’un catalogue. L’œuvre aurait été lacérée à la cathédrale de Quimper puis déplacée au couvent des Ursulines, et enfin dans son lieu actuel de conservation.

La restauration

L’œuvre était fortement abîmée et encrassée, présentait des lacunes et des moisissures. Le vernis devait être remplacé. Grâce à un mécénat particulier, l’œuvres a pu être restaurée. La toile a été dépoussiérée, et un traitement antifongique lui a été appliqué. La couche picturale, qui ne présentait pas de décollement, a été nettoyée, dévernie, ses lacunes mastiquées et retouchées, puis de nouveau vernie. L’œuvre a pu retrouver son éclat d’antan.