Quatre oeuvres d’art sauvées grâce aux collaborateurs Michelin
Créée par La Sauvegarde de l’Art Français en 2013, la campagne du Plus Grand Musée de France (PGMF) mobilise chaque année des lycéens, des étudiants et des salariés d’entreprise pour la protection du patrimoine mobilier. La mission des participants ? Identifier des oeuvres d’art en danger et en sélectionner une pour la restaurer. Une mission citoyenne à laquelle se sont employés les collaborateurs de trois sites industriels Michelin. Découvrez les oeuvres retenues !
La Fondation d’entreprise Michelin : un fidèle partenaire
Depuis sa création en 2013, la Fondation d’entreprise Michelin soutient la campagne du Plus Grand Musée de France. Cette année, trois de ses sites Michelin – Bourges, Roanne et Vannes – ont participé à l’opération.
Donnant l’opportunité à ses salariés de prendre part à cette aventure bénévolement, la Fondation d’entreprise Michelin apporte également un prix pour restaurer les œuvres qui seront choisies. Cette expérience offre aux salariés une véritable occasion de s’emparer de leur patrimoine, partir à sa découverte et le sauvegarder en toute conscience de son intérêt historique et artistique.
Donner à chacun la chance de s’impliquer dans la protection du patrimoine est le coeur du PLus grand musée de france
Le déroulé de l’opération
Après plusieurs mois de recherche dans les villes et villages aux alentours, les collaborateurs ont pu établir une longue liste d’objets d’arts susceptibles d’être retenues lors du jury de sélection final. Seuls critères attendus par la Fondation La Sauvegarde de l’Art Français : que l’oeuvre soit accessible à tous gratuitement !
Chaque jury se déroula en présence de la Déléguée générale de la Fondation d’entreprise Michelin, Anne Teffo, du Président de la Fondation La Sauvegarde de l’Art Français, Olivier de Rohan Chabot, de Thierry Sarmant, directeur des collections du Mobilier National, des directeurs des sites Michelin et des salariés bénévoles.
Plusieurs critères comme le coût de la restauration, la localisation, l’état et l’originalité de l’œuvre, ainsi que sa valeur artistique et historique, ont été pris en compte pour le vote final. Par chance, ce ne sont pas 3 mais 4 oeuvres qui furent retenues pour être restaurées.
Une année sous le signe des mer(es)
Cette année, le hasard des votes a désigné deux maquettes de bateau et des oeuvres dédiées à sainte Anne, mère de la Vierge Marie. Maintenant primées, les oeuvres vont pouvoir partir en restauration… Restez connectés, dans quelques mois, nous vous dévoilerons le résultat de leur remise en état ! Découvrez maintenant pour chaque site Michelin, les oeuvres retenues…
Loire – Le site industriel Michelin de Roanne
Cette œuvre a été choisie par les collaborateurs puis par le jury pour plusieurs raisons. Il s’agit tout d’abord d’une sculpture de grande qualité, réalisée sans aucun doute par un artiste de talent. L’œuvre est également un véritable morceau d’histoire locale, Sainte Anne ayant été instituée patronne des tisserands en 1858.
Propriété du Musée Joseph Déchelette, la statue va pouvoir bénéficier d’une formidable restauration avant d’être ré-accessible au public. Découvrez son histoire, ici !
Morbihan – Le site industriel Michelin de VANNES
Se trouvant à l’origine dans le sanctuaire de la célèbre basilique Sainte-Anne-d’Auray, la maquette de bateau est justement dédiée à sainte Anne. Autrefois suspendu, l’objet de dévotion a souffert de cette surexposition : poussière, dégât des eaux, usure… Il était temps de la restaurer ! La maquette fait presque 2 mètres de longueur pour plus de 2 mètres de haut : un modèle impressionnant et important pour son histoire locale, à découvrir ici.
CHER – Le site industriel Michelin de Bourges
Exposée dans l’église Saint-Maurice du village du Cuffy, la maquette de bateau date du XIXe siècle et représente une miniature d’un navire de guerre français du XVIIIe siècle. Les différentes couleurs confèrent au vaisseau une authenticité d’époque remarquable. Plus d’informations sur son histoire, ici.
Dans l’église d’Étrechy, le Festin d’Hérode est une huile sur bois attribué à un peintre anversois, Frans II Francken. Les couleurs flamboyantes et l’élégance des formes témoignent du style flamand. La prochaine restauration devrait par ailleurs permettre de confirmer la signature de l’artiste et augmenter sans nul doute sa valeur. Pour en savoir plus, sa fiche projet est disponible, ici.
L’aventure continue… Très prochainement, grâce au soutien de la Fondation d’entreprise Michelin, de nouveaux sites Michelin participeront à la campagne. De bon augure pour la protection du patrimoine !