- Accueil
- Actualités
- Communication
- Grand Prix Pèlerin du patrimoine : un lauréat récompensé par la Sauvegarde
Grand Prix Pèlerin du patrimoine : un lauréat récompensé par la Sauvegarde
Voilà plus de 30 ans que le Grand Prix Pèlerin du Patrimoine soutient les associations, les mairies et les bénévoles qui font vivre notre patrimoine. Pour cette 31ème édition, ce sont six distinctions qui récompensent cette année des projets de restauration du patrimoine bâti et mobilier, ainsi que les savoir-faire des artisans.
Partenaire du Prix depuis 2013, la Sauvegarde de l’Art Français a décerné le prix de la transmission et du partage.
Les Prix ont été annoncés lors d’une soirée à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine avec Catherine Lalanne, rédactrice en chef de l’hebdomadaire, et Philippe Bonnet, président du jury et conservateur en chef du patrimoine.
Prix Pèlerin De la transmission & du partage : RESTAURATION DES FRESQUES DE L’ÉGLISE SAINT-MARTIN DE VIC
Dans l’Indre, l’église Saint-martin de Vic du village de Nohant-Vic, avec ses fresques romanes des XIIe et XIIIe siècle, est un véritable joyau du patrimoine médiéval français.
La Sauvegarde récompense par ce prix les efforts des habitants de Nohant-Vic et de la communauté de communes La Châtre Sainte
Sévère pour préserver ces peintures. Ces fresques ont été découvertes par hasard en 1849 par l’abbé Perigaud. Elles ont été sauvées par l’écrivain Georges Sand, habitant non loin du village. Émue par la beauté de ces fresques, l’écrivain fait appel à son ami Prosper Mérimée pour faire classer ce joyau aux monuments historiques, fraîchement crée en 1840. C’est grâce à l’intervention de ces deux personnalités du XIXe siècle que les fresques ont été classés en 1850.
L’église Saint-Martin de Vic relevait de la grande abbaye bénédictine de Déols, située en Bas-Berry, dont il ne reste actuellement que quelques vestiges, près de Châteauroux. La commande du décor peint semble émaner des moines de cette abbaye. Au cours du Moyen-âge, les fresques sont victimes de modifications dans l’édifice :
agrandissement de la fenêtre de l’abside, percement de la travée droite du mur sud. Les fresques romanes disparaissent alors sous plusieurs couches de badigeon et de peintures successives.
En 1849, l’abbé Périgaud, desservant de la paroisse de Vic, découvre fortuitement ces peintures. George Sand, dont la maison de Nohant est située à 2 km de l’église, s’intéresse vivement à cette découverte et intervient pour son classement.
Saint-Martin de Vic constitue donc à ce jour le plus vaste cycle de peintures murales romanes de France, après Saint-Savin-sur-Gartempe.