Le 16 novembre dernier, un comité s’est tenu dans les bureaux de la Sauvegarde qui a permis d’aider dix églises de communes rurales dans toute la France. Vous trouverez ci-dessous toutes les informations sur ces projets !
centre-val-de-loire Preuilly-sur-Claise (Indre-et-Loire) Chapelle de Tous-les-Saints – I.S.M.H. le 13/05/1953
grand-est Chamoy (Aube) Eglise de l’Immaculée Conception – I.S.M.H. le 07/05/1926
Hauts-de-france Estrées-les-Crécy (Somme) Eglise Notre-Dame de l’Assomption – I.S.M.H. le 19/02/1926
normandie Saint-Laurent de Condel (Calvados) Eglise Saint-Laurent – I.S.M.H. le 18/03/1927
Gratot (Manche) Eglise Notre-Dame – I.S.M.H. le 18/08/1949
occitanie Lagarde (Ariège) Eglise de la Nativité-de-la-Vierge
Neffiès (Hérault) Eglise Saint-Alban
Egat (Pyrénées-Orientales) Eglise Saint-Etienne
Fontpedrouse (Pyrénées-Orientales) Eglise de la Trinité de Prats-Balaguer
Goudourville (Tarn-et-Garonne) Eglise Saint-Julien-de-Brioude – I.S.M.H. le 31/05/1927
Ce comité s’est déroulé sous l’autorité de :
Eric Pallot , architecte en chef honoraire des Monuments historiques
Elisabeth Caude , archiviste-paléographe et conservateur général du patrimoine
❤ Le coup de cœur du comité ❤
La Chapelle de Tous-les-Saints à Preuilly-sur-Claise , construite originellement au XVème siècle, se situe en Indre-et-Loire. Sa structure est modifiée au XVIIIème siècle avec l’ouverture de la porte dans le mur latéral Sud. Au XXème siècle la façade s’effondre et la municipalité de l’époque envisage de demander le déclassement et de procéder à sa démolition totale. Finalement rachetée par un particulier en 1950, il la fait inscrire aux Monuments Historiques en 1953. Au début des années 2000 la mairie en redevient propriétaire.
Ce sont les peintures murales à l’intérieur de l’église représentant une danse macabre qui donne à cet édifice un intérêt tout particulier. La chapelle est saccagée en 1562 lors des guerres de Religion et les visages des peintures murales sont systématiquement burinés. Dans les années 1960 et 1970 lors de la mise hors d’eau et de la restitution de la façade, c’est tout à fait par hasard que la danse macabre réapparaît sous l’enduit dégradé.
Sur le mur est, à gauche de l’autel, se devinent deux musiciens dont l’un joue de la harpe. Sur le même mur, à droite de l’autel, deux figures féminines sont discernables, l’une portant une couronne royale, l’autre tenant une crosse sans doute d’abbesse. Les figures sont accompagnées d’inscriptions plus ou moins longues, en caractères gothiques.