1927, création du comité de la Sauvegarde
Depuis sa création, la Sauvegarde de l’Art Français œuvre pour la préservation du patrimoine religieux de nos territoires et fait appel à la compétence d’experts pour la conseiller dans ses actions.
Avec le legs de la Marquise de Maillé en 1972, les aides s’institutionnalisent et deviennent le cœur de la mission de la Sauvegarde. L’histoire des comités a progressivement évoluée vers un rôle d’expertise, en charge d’attribuer les aides financières de la Fondation.
1927 : création des comités hebdomadaires
Dès ses débuts, l’association réunit régulièrement un comité, présidé par le duc de Trévise, qui fait état des affaires courantes de la Sauvegarde. Il est alors un outil de gestion pour la jeune association, mêlant délibérations administratives et expertise scientifique. Dans les premiers bulletins de la Sauvegarde, on trouve ainsi des comptes-rendus de comité où sont évoqués les combats de l’association, les dons ou encore le programme d’expositions et de conférences. De nombreuses personnalités scientifiques et politiques y prennent part, à l’instar de Stéphane Gsell, inspecteur général des musées et membre de l’Institut, Fernand Guey, directeur du musée des Beaux-Arts de Rouen, ou encore Henriette Poincaré, ancienne première Dame et présidente d’honneur des comités en 1927.
1972 – aujourd’hui : un comité d’action pour attribuer les aides du legs Maillé
Les missions du comité d’action de la Sauvegarde sont régies par les dispositions testamentaires et par le legs de la Marquise de Maillé à l’association à sa disparition en 1972 :
« Le choix des édifices à restaurer – de préférence des églises – dépendra d’une commission composée d’au moins trois membres et devra être soumis à l’approbation du conseil d’administration de la Sauvegarde de l’Art Français »
Hors période de crise sanitaire, le comité se réunissait tous les mois pour procéder à l’examen des dossiers de demande d’aide transmis par les porteurs de projets, en grande majorité des communes. En présence d’un représentant du bureau de la Sauvegarde, les différents dossiers déposés sont présentés aux experts. Ils rendent ensuite un avis sur chaque cas et décident de la dotation de l’aide accordée par la Sauvegarde.