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Chapelle de la Nativité (ou Saint-Joseph). Au début du XIIIe s., la terre de Villefrancon est possédée par la maison de Saint-Seine, famille de l’entourage des ducs de Bourgogne ; la paroisse dépend du village proche de Choye. En 1636, le village est ravagé par les troupes impériales de Bernard de Saxe-Weimar. La chapelle est construite de 1723 à 1728, dans les mêmes années que le nouveau château. Elle est restaurée en 1888.

La chapelle, orientée, est située non loin du château, à l’entrée du village. Elle est couverte d’un toit en tuiles plates, à deux versants et, côté ouest, d’une demi-croupe surmontée  par  un clocher en charpente et une flèche, revêtus d’ardoises. L’accès à l’édifice se fait par une porte à deux vantaux, prise dans un encadrement en plein cintre, à clé saillante du côté externe et d’un chambranle mouluré, surmonté d’une coquille et de volutes du côté interne. Les baies sont en plein cintre. De plan barlong, la chapelle est divisée en deux parties : une nef et un chœur liturgique couverts d’ une fausse voûte à caissons, enduits de plâtre, retombant sur des consoles et des culs-de-lampe décorés d’acanthes.

Le chœur liturgique, du plan polygonal, dont l’ensemble des éléments mobiliers a fait l’objet d’un classement est séparé de la nef par une table de communion en fer forgé et une arcature supporté par des consoles en volutes. Des sacristies sont aménagées dans les angles du chœur. L’autel est décoré d’un antependium sculpté, d’un tabernacle en bois doré. Le retable, formé d’une travée d’ordre corinthien flanqué de volutes, est orné d’un tableau représentant l’Ange gardien. La nef est éclairée par deux baies, ainsi que le chœur, dont les vitraux rappellent Mgr Paul Ambroise Frère de Villefrancon, archevêque de Besançon de 1823 à 1828 et le R.P. Billotet S.J., martyr au Liban en 1860.  Parmi le mobilier signalons deux dalles funéraires avec armoiries buchées à  la  Révolution, dont celle de Joseph-Augustin Frère de Villefrancon, conseiller à la Cour des Comptes de Dôle, constructeur du nouveau château des statues du XIXe s. supportées par des consoles rocailles ornées de têtes d’angelots et une doche datée 1858.
La Sauvegarde de l’Art français a accordé 13 000 F pour la réfection du versant sud de la toiture en 1998.

  1. S.

 

 

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