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La chapelle de la Trinité, basse et trapue, forme avec le calvaire et la fontaine en contrebas un ensemble charmant avec son bel appareillage de granit. Le plan de la chapelle est fort simple : de forme rectangulaire, elle se termine par une abside à trois pans. S’il est difficile de dater la nef, dont l’état actuel laisse à penser qu’elle a pu être édifiée à la fin du XVIème   s. ou au début du XVIIème s., l’abside, en revanche, par son décor extérieur et par la date de 1688 qui y figure, témoigne d’une campagne de travaux de la fin du XVIIème siècle. La façade occidentale est surmontée d’un clocheton dont la base déborde légèrement de son support ; peut-être aura-t-il été rapporté. Les murs goutterots ne sont percés d’aucune fenêtre ; seules deux portes, l’une dans le pignon occidental, l’autre dans le  mur  sud, viennent  rompre le parfait alignement des pierres de granit. On remarque à la base du toit la trace, à intervalles réguliers, des entraits qui scandaient la voûte lambrissée ; ils ont de nos jours disparu, sciés à une époque inconnue, entraînant un dévers des murs. Le chevet est rythmé par trois pans, chacun traité à la façon d’un gâble au centre duquel est percée une ouverture cintrée ; de curieux contreforts l’épaulent ; sur une base rectangulaire dont la corniche est moulurée, se dresse un piédroit de forme semi-circulaire, lui-même amorti d’une sculpture le couronnant et doté d’une bouche à feu.

Pour la réfection de la charpente et de la couverture de l’édifice, ainsi que la reprise de certaines maçonneries, la Sauvegarde de l’Art Français a versé une subvention de 40 000 Fen 1996.

E. G.-C.

Le projet en images