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Il était utile de porter secours à cette église d’une commune de seulement 149 habitants.

L’église Saint-Hilaire se compose d’une nef romane du XIe s. à trois vaisseaux, de trois travées séparées par des arcades reposant sur de gros piliers rectangulaires : cette disposition est exceptionnelle dans la région.

À l’extrémité du bas-côté sud s’élève le clocher, plus intéressant par son ancienneté que par son style : c’est une mince tour carrée coiffée d’une tour pyramidale dont la partie basse peut dater du XIe siècle. Au nord s’élève une chapelle qui fut peut-être seigneuriale à l’origine. Elle est voûtée d’ogives et éclairée par deux baies en tiers-point. Le chœur, du XVe ou du XVIe s., faisant suite à la nef centrale, est formé de deux travées éclairées par des baies latérales en ogive ; il se termine par un chevet plat percé d’une grande baie flamboyante visible à l’extérieur, mais qui a été bouchée lors de l’établissement du retable d’autel (1687).

À l’extérieur, les parois de l’édifice sont partiellement en opus spicatum. Sous la toiture, une corniche repose sur des modillons sculptés.

L’église contient plusieurs pierres tombales, l’une d’elles a été réutilisée en autel.

Il y a lieu de remarquer que, comme à Almenèches, la route départementale longe immédiatement le flanc sud de l’église, à tel point que l’angle sud-ouest de celle-ci broche légèrement sur la route. Une modification du tracé de cette dernière serait peut-être opportune.

De nombreux désordres, causés en particulier par l’humidité, ont nécessité la réfection totale des toitures qui a été réalisée en 2009.

Pour participer à la restauration de la maçonnerie extérieure de l’église, la Sauvegarde de l’Art français a accordé un don de 10 000 € en 2012.

Georges Poisson

Le projet en images