• Supprimer
  • Supprimer
  • Supprimer

Saint-Crépin-de-Richemont est un village de 207 habitants situé dans la vallée du Boulou, à 7 ou 8 kilomètres au nord-ouest de Brantôme. C’est au château voisin de Richemont  qu’est  né le célèbre abbé. Saint-Crépin figure  dans  un  pouillé  du  XIIe s., puis dans un texte de 1382 (Sanctus Crispinus- prope Brantholmium).

L’édifice se compose d’une nef de quatre travées, d’un chœur plat  et d’un collatéral au nord sur lequel s’ouvre le portail principal.  Le  chœur  est voûté  sur  croisées  d’ogives, retombant sur de minces   colonnettes cantonnées, dont les chapiteaux sont  ornés  de feuilles de chêne. Le voûtement ne paraît pas  antérieur  au XIVe s. L’arc triomphal en arc brisé a été restauré au XVIe s. La partie la plus ancienne de la nef est le mur goutterot sud, épaulé à l’extérieur de trois contreforts plats-, et renforcé  à  l’intérieur  de  quatre arcs   de décharge. Des amorces d’arcs et de formerets dans crois travées de la nef indique nt que l’édifice a été voûté ou qu’il avait été  prévu  de  le voûter.

La  nef s’ouvre  sur le collatéral nord par quarre grandes arcades en  arc brisé, reposant sur des piles à base polygonale. Trois travées du collatéral portent également des amorces de formerets et des naissances d’ogives. Le portail s’ouvre au  nord  dans  le  collatéral.  Il est  orné de  crois  arcs à ressauts  moulurés,  le  rouleau  de l’archivolte  est orné d’un  rang de « têtes de clous ». L’ensemble retombe sur les  piédroits  appareillés par l’intermédiaire d’un mince tailloir à ressauts. Un clocher  massif s’élève au-dessus du chœur.

Dans le collatéral est conservé un beau retable en bois sculpté du XVIIIe s. Il est orné de scènes de la Nativité. L’édifice, donc la silhouette  est  très  pittoresque  dans  le  sire, n’est pas protégé. Les travaux  de  restauration  se  sont  déroulés  en  deux campagnes en 1994 et 1995. Un plafond en  larges  lames  de châtaignier, débillardé et chaulé, a remplacé  le  plafond  fort  médiocre et en mauvais état  qui  couvrait  l’intérieur  de  l’édifice. Une sacristie accolée au clocher au nord-est a été supprimée, ce qui a permis de dégager la  baie  orientale  du  collatéral. Le  parement  du  mur correspondant à l’arrachement de la sacristie a été refait.

Il est prévu de refaire la couverture du clocher en vieilles tuiles. Le programme prévoyait également l’enterrement des réseaux électriques et téléphoniques. La Sauvegarde de l’Art Français a  versé  un  acompte de 15 000 F en 1994.

F. B.

Le projet en images