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Placée sous le vocable de saint Martin, cette église a été bâtie au XIe siècle. Elle compterait parmi les plus anciennes du pays d’Ouche. Elle ressortissait de l’abbaye Saint-Pierre de Préaux avant de dépendre de celle du Bec-Hellouin.  Le plan de l’édifice comprend un vaisseau unique prolongé par un sanctuaire à chevet plat. Dans la deuxième moitié du XVe s., un  porche a été accolé au sud de la nef. Le chœur est flanqué au sud d’un clocher carré et au nord d’une sacristie. Cette partie orientale de l’édifice a été complètement reconstruite en briques, silex et pierres de taille, à partir de 1767, à la suite de la chute du clocher précédent. La nef et le chœur sont couverts d’une voûte en bardeau ; l’arc triomphal qui les sépare est orné d’une poutre de gloire. Les anciennes ouvertures romanes en haut des parois de la nef ont été murées et remplacées à la fin du XVIIIe s. par de larges baies dont les ébrasements sont en briques. Le pignon du porche est constitué d’un élégant appareil de silex noir et de pierres de taille blanches en damier. Il est décoré de deux petites statues de pierre, situées de part et d’autre de la porte d’entrée. Parmi l’abondant mobilier ancien, il convient de citer, outre la chaire à prêcher et les autels du XVIIIe s., une statue équestre de saint Martin en bois polychrome du XVIe siècle. Pour la réfection de la toiture de la nef et des abat-son du clocher, la Sauvegarde de l’Art français a attribué en 1999 une subvention de 100 000 F.

J.-Fr. D.

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