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Les chapelles de pèlerinage sont souvent plus fréquentées que les églises paroissiales. Elles sont le témoignage de l’une des formes les plus répandues de la piété populaire, le recours à la protection de la Providence lors d’un cataclysme, guerre ou épidémie.

La chapelle Notre-Dame de Bon Secours s’élève au-dessus de la vallée de l’Oise dans l’un des quartiers situés au nord de la ville de Compiègne. La première fondation de la chapelle remonte à 1636, année de l’invasion espagnole et aussi d’une terrible épidémie de peste. Elle eut pour auteurs les Capucins de Compiègne qui en assurèrent la desserte. En 1639, le pape Urbain VIII accorda une indulgence plénière à ceux qui visiteraient la chapelle en état de grâce. L’afflux des pèlerins nécessita l’agrandissement de la chapelle en 1643, puis son entière reconstruction en 1653. En 1657, il fut payé à Jean Geuffrin cent livres pour la sculpture des statues de saint Roch et de saint Sébastien, destinées à être disposées de part et d’autre du maître-autel. Dans la tribune a été placé un très bel orgue provenant de l’église paroissiale de Saint-Germain, toute voisine.

En 1980, la ville de Compiègne s’est rendue acquéreur de la chapelle dont la propriété était partagée entre deux familles n’habitant plus la ville. Depuis des années, l’édifice n’a pas fait l’objet des travaux d’entretien indispensables. La municipalité envisage donc des travaux représentant des frais élevés.

Pour l’encourager à mettre rapidement ce projet à exécution, la Sauvegarde de l’Art français a voté un don de 10 000 F.

J. H.

Le projet en images