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Elevée sur les rives de la Thironne, l’église de Chassant est dédiée à saint Lubin, ermite du VIème s. qui vécut dans la forêt voisine de Charbonnières avant de devenir abbé de Brou dans le Perche, puis évêque de Chartres. Ce prélat aurait accompli des miracles à Chassant, suscitant par la suite de nombreux pèlerinages le 14 mars, jour de sa fête. Cette paroisse dépendait de l’abbaye bénédictine de Notre-Dame-de­Bonne-Nouvelle d’Orléans.

Le plan de cet édifice est orienté. Il se caractérise par un seul vaisseau percé de fenêtres lancéolées du XIXème et terminé par une abside arrondie, éclairée en hauteur par de petites baies en plein cintre. Un clocher-porche quadrangulaire à deux étages, surmontés d’un triple lanternon d’ardoise, comportant un escalier intérieur et une tribune, communique avec l’église à l’ouest. Les façades et les contreforts sont composés de grisons. La corniche qui court le long de l’édifice offre en alternance des pierres blanches et des roussards. Des traces d’anciennes ouvertures sont encore visibles sur les murailles au sud et  au nord. La toiture est en ardoise. A l’intérieur, une voûte en carène renversée couvre toute la longueur de

l’édifice. Elle est supportée par des poutres et des aiguilles apparentes de chêne. Le chœur est orné d’un vaste retable, datant du XVIIe s., gui sépare la nef de l’abside, aménagée en sacristie. Quatre colonnes à chapiteaux corinthiens en rythment la paroi et encadrent des niches abritant des statues de saint Lubin, saint Jouan et sainte Radegonde.

Depuis 1992, un groupe de bénévoles, réunis au sein de l’Association des  amis de  l’église de Chassant, s’attache  à la mise en valeur  et à l’entretien de ce sanctuaire. Pour les travaux de restauration des façades de l’église, la Sauvegarde de l’Art Français a accordé en 1997 une subvention de 40 000 F.

J.-Fr. D.

Le projet en images