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Au centre du bourg, l’église  paroissiale  est  placée sous  le  vocable de saint André. Elle aurait dépendu d’un prieuré dont les vestiges la jouxtent au nord. L’édifice, assez disparate, se  compose  de deux nefs accolées, prolongées de deux travées de chœur ajoutées au XVIIème s. Les  murs de la nef  septentrionale  doivent remonter au XIIème s., comme le beau portail en plein cintre de la façade correspondante. Plus tard les deux travées ont été voûtées d’ogives, peut-être lors de la construction de la nef méridionale voûtée des mêmes ogives, dont la porte occidentale, surmontée d’un arc en accolade,  date  du XVème s.

Sur la première travée nord-ouest s’élève un puissant  clocher. Sa base carrée a été renforcée au nord et à l’ouest par des contreforts et un mur talus qui paraissent  de  même époque  que  la nef méridionale (XVème – XVIème s.). Les angles abattus au  premier  étage ont permis l’établissement d’un étage supérieur octogonal percé d’ouvertures en plein cintre supportant une flèche avec lucarnes. À l’intérieur, un sondage récent a révélé onze couches de peinture superposées, ce qui sera pris en compte lors d’une campagne de rénovation ultérieure.

La commune, soutenue par une association « Sauvegarde des Vieilles Pierres Abjacoises » a réparé le clocher en 1990, la façade occidentale et la première travée de la nef nord en 1991. À la troisième campagne, qui concerne le drainage  et  la réfection des maçonneries extérieures, importants travaux indispensables, la Sauvegarde de l’Art Français a participé  pour  40 000 F  en 1992. De nouveau, en 1993, 37 000 F ont été donnés  pour  la  réfection de charpente et de couverture.

E. C.

Le projet en images